Cet immeuble abritait le Telegram de Winnipeg, un quotidien qui, à l’instar du Free Press et du Tribune, s’était associé au Comité citoyen pour condamner la grève générale qu’il qualifiait de folle tentative délibérée et criminelle de faire la révolution. Le Telegram accompagnait ses reportages sur la grève de nouvelles à sensation sur la révolution russe pour susciter une crainte du communisme à Winnipeg. Le Telegram et d’autres journaux commerciaux déclarèrent que la grève était une révolution menée par des agitateurs étrangers. En fait, les principaux meneurs du mouvement de grève étaient des syndicalistes bien connus d’origine britannique.

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